Sdhenry
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Pour avoir travaillé avec les technologies de la réalité virtuelle et des simulateurs qui visent à mobiliser l'engagement émotionnel en cybertherapie mais aussi avec des animaux en développement relationnel via la zoothérapie, je constate que si les technologies mobilisent les émotions, un dépassement des inhibitions et une assez forte immersion dans l'action en plus de faciliter les communications, la communication corporelle demeure peu mobilisée.

Les animaux, quand ils sont vus comme des dispositifs communicationnels, génèrent des contacts et des paroles assez spontanément mais aussi plus généralement un mieux-être concret, des bienfaits, des stimulations et des apaisements de types multisensoriels.

Or, après avoir pratiqué ces deux approches, la question est de savoir dans quelles conditions l'approche des animaux ou des technologies, favorise le mieux un développement relationnel durable?

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Professeur-chercheur agrégée, docteur en communication, spécialiste en Serious Gaming et arts numériques, Samuelle Ducrocq-Henry enseigne au Département de Création et Nouveaux Médias de l’Université du Québec (UQAT), elle a fondé en parallèle un parc touristique animalier et technologique unique au monde «Cavaland», http://lecheval.ca/.

Honorée «Chercheur Étoile du Québec 2011 ès Sciences Humaines», elle demeure une chercheure praticienne très impliquée socialement et culturellement.

Son site de recherche : http://www.ludisme.com/

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Thot Cursus

Une relation avec un animal offre une expérience relationnelle véritable, avec ses imprévus. déceptions, besoins et prévenance que ne peuvent qu'imiter les technologies. D'un autre coté les technologies rendent facilement accessibles un grand nombre d'expériences. N'est-ce pas le contexte et le but visé qui détermineront la meilleure approche ? L'une complémentaire à l'autre et non en opposition ?

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